Nos Libérateurs américains
Nos Libérateurs américains
L'histoire de l' atypique général Georges S. Patton est intimement lié à la Lorraine puisque deux de ses plus hauts faits d'armes s'y sont déroulés. De plus, la proximité immédiate de sa sépulture au cimetière américain de Hamm au Grand Duché de Luxembourg y ajoute une dimension émotionnelle.
A midi Thiaucourt est déjà atteint. En trois jours les Américains, appuyés par les coloniaux Français, ont effacé ce que quatre ans de guerre n'avait pu réduire. Le saillant de Saint-Mihiel n'existe plus! A l'époque Patton est déjà secondé par Walker. Il virevolte d'un point à l'autre du front, n'hésitant pas à monter en première ligne, se retrouvant plusieurs fois au contact de l'ennemi. il fait preuve d'une audace et d'un courage surprenant.
Il sera plus tard gravement blessé en Argonne. Voulant participer aux derniers combats, il s'échappe de l'hôpital..., mais l'armistice est sonné le même jour. Il sera rétrogradé au grade de commandant pour indiscipline!
Entre les deux guerres Patton s'ennuie et envisage même de quitter l'armée! Son destin va connaître son apogée après l'entrée en guerre des Etats-Unis en 1941, suite au désastre de Pearl-Arbour . On le retrouve Général de division lors du débarquement d'Afrique du Nord en 1942 et faisant la chasse à Rommel en compagnie des Anglais et des Français,
Il ne participe pas au débarquement en Normandie, bien qu'on se soit servi de son image pour leurrer les Allemands sur le lieu du exact du débarquement. Il est obligé de se morfondre jusqu'au 1er Août 1944. Il débarque à la tête de la IIIe armée et l'entraîne dans un mouvement tourbillonnant et fonce à pleine puissance vers l'Est...traçant cette "Voie de la Liberté".
Après la bataille de Lorraine et celle des Ardennes, il participe à l'envahissement de l'Allemagne et lance ses troupes vers l'Autriche et la Tchéquoslovaquie. Après la fin de la guerre on le verra encore retomber en disgrâce suite à son franc parler.
Ce cliché a été pris à Preny (54) en octobre 1944, après que les américains aient réussi à établir une tête de pont à Arnaville et a prendre pied sur l’autre rive de la Moselle. Malgré cela, la défense des Allemands les clouaient sur place et les forts de la ceinture de Metz empêchaient toute progression vers la ville. Il fallait les réduire au silence.
On voit ici tout le staff de la la IIIe armée US, Patton, Walker, Leroy-Irwin, Bradley, devant une maquette des forts St Blaise et Sommy
extrait d'un discours de Patton avant le débarquement
« vous me serez peut-être reconnaissants lorsque dans vingt ans vous serez assis prés de la cheminée avec votre petit-fils sur les genoux et qu'il vous demandera ce que vous avez fait pendant la deuxième guerre mondiale, vous n'aurez pas à tousser et lui dire, "eh bien ton grand-père a pelleté de la merde en Louisiane!" Non, vous pourrez le regarder dans les yeux et lui dire, "ton grand-père a chevauché avec la Troisième Armée et un satané fils de pute nommé Georges Patton!
l'original sur
http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Histoire/His0001-DiscoursPatton.html (attention aux oreilles sensibles)
Le meilleur sur Patton
http://www.armee-americaine.net/main.php?p=patton - la biographie la plus complète en Français inspirée de Yannis Kadari
voir ne n°23 de Batailles et Blindés - 20 pages sur Patton le flamboyant
http://www.luxembourg.co.uk/NMMH/patton.html - musée Patton d'Ettelbruck au grand-Duché de Luxembourg
http://pattonhq.com/ - The Patton Society
----------------------------------------- au cinéma ----------------------------------------------------
Le cinéma ne pouvait que s'emparer d'un tel personnage. "Patton" est un film remarquable, bénéficiant de l'hallucinante interprétation d'un Georges C. Scott criant de sincérité et plus vrai que nature. A noter aussi une bande son de qualité signée Jerry Goldsmith.
Réalisateur: Franklin J. Schaffner - Producteur: Frank Mac Carthy - Musique: Jerry Goldsmith
et sur l'écriture du scénario: un certain .....Francis Ford Coppola - 3 oscars: meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur… qui l'a d'ailleurs refusé, "une vrai tête de Patton" ce Georges C. Scott!
----------------------------------------- son côté «obscur» , la poésie------------------------------
Poem by George S Patton Jr. during WWI
To Our First Dead.
(Four soldiers killed by the Germans in a Trench raid in the St. Mihiel sector, Nov “1917)
They died for France like countless thousands more
Who, in this war have faltered not to go
At duty’s bidding, even unto death
And yet no deaths that history records,
Were fraught with greater consequence than theirs
A nation shuddered as their spirits passed:
And unborn babies trembled in the womb,
In sympathetic anguish at their fate
Far from their homes and in ungainful strife
They gave their all, in that they gave their life
While their young blood, shed in this distant land
Shall be more potent than dragons teeth
To raise up soldiers to avenge their fall
Men talked of sacrifice, but there was none:
Death found them unafraid and free to come
Before their God, in righteous battle slain
A joyous privilege, theirs the first to go
In that their going doomed to certain wrath
A thousand foeman, for each drop they gave
Of sacramental crimson, to the cause
And so their youthful forms, all dank and stiff
All stained with trampling in unlovely mud
We laid to rest beneath the soil of France
So often honored with the hero slain
Yet never greatlier so than on this day
When we interred out first dead in her heart
There let them rest, wrapped in her verdant arms
Their task well done, Now from the smoke veiled sky
They watch our Khaki legions press to certain victory
Because of then who showed us how to die
Vous pouvez retrouver ce poème lu par se petite fille , Hélène Patton , sur notre vidéothèque:
14 mai 2010
Ce cliché est réputé avoir été pris à Flirey en septembre 1918
Patton le Lorrain par JF Genet