Au travers des trois exemples ci-dessus et de l’article qui suit, vous allez prendre conscience de ce que furent les conditions de transport de milliers de déportés qui transitèrent par la gare frontière de Novéant.
Parfois, des dizaines de malheureux étaient déjà décédés en y arrivant.
La gare frontière de Novéant est un trou de mémoire, un trou d'histoire ! Plus rien ne rappelle qu'en ces lieux plusieurs dizaines de milliers de déportés transitèrent sur ses quais entre 1942 et 1945 et que nombre y perdirent la vie dont peut-être un certain Jean Moulin.
A l'heure où l’on a fait apposer à Metz une plaque à la mémoire des expulsés Mosellans sur le parvis de Pompidou, on constate ici même, que la seule plaque rappelant le sort d'un cheminot novéantais déporté n'existe même plus, et qu’il n’existe aucune volonté de la remplacer.
Comment dans ses conditions faire prendre conscience, comment raconter ces destins brisés ? Comment relater cette ignominie ?
ci -dessous , le reportage de FR3
En plus grande définition, le reportage de France3 sur
reportages JFG-FP © 2012
le reportage sur Théodore Porté
Jacques Gandebeuf, ancien éditorialiste du Républicain Lorrain, se penche lui aussi sur ce trou de mémoire qu’est devenu Novéant. Il est retourné voir Simone Schihin, née Lhuillier, qui en 1995 lui avait livré un témoignage bouleversant. Il nous délivre un très bel article sur cette tragique mémoire novéantaise.